dimanche 11 mai 2014

Mon histoire

Leurs mères étaient amies, ils étaient voisin de pallier... Mais en dehors de ça, rien ne semblait réunir Takéo et Makoto !

Si Takéo se distingue de prime abord pour sa carrure imposante et son physique plutôt atypique qui lui vaut l'admiration de la gente masculine. Sunakawa à lui le physique du beau gosse qui fait tourner la tête de toutes les filles... Et bien que ces deux garçons n'aient rien en commun, même au niveau du caractère, ils sont amis et souvent (pour ne pas dire toujours) ensemble.

Et c'est ce qui à sans doute causé tant de tord à Takéo... Parce que jusqu'ici, toutes les filles dont-il est tombé amoureux sont elle tombée amoureuse de Sunakawa (et celui-ci les à toujours envoyer balader).

Un jour, alors que Suna fait remarquer à Takéo qu'un satyre semble s'en prendre à une jeune fille, ils l’interpellent et rencontre ainsi Yamato. Cette rencontre ne s'arrêtera pas là et ils auront ainsi l'occasion de se revoir... Et Takéo en tombera amoureux. 

Mais quelque peu à côté de la plaque, celui-ci pensera que Yamato est elle aussi amoureuse de Suna... Et souhaitera donc faire tout ce qu'il peut pour l'aider. Mais dans ce cas-là, pourquoi s'est-elle mise à pleurer alors qu'il lui parlait de Suna ? Rien n'est moins sûr mais... L'aurait-il déjà rejetée ? Ou bien Takéo n'aurait-il pas rien compris ?!

5 volumes - Série en cours
Licencié par Kana

Un héros complétement improbable !

Takeo est bien loin du bishonen (beau gosse) que l'on véhicule d'ordinaire à tord et à travers dans les manga (ce qui nous pousse bien évidemment à acheter ces dit manga). Loin de l'image du gars un peu freluquet, lui est colossale et de prime abord, il n'a pas grand chose pour séduire une fille... Et c'est sans doute pour ça que Suna, son meilleur ami, à séduite (bien malgré lui) toute les filles dont Takeo est tombée amoureux (leur rétorquant toujours "moi, je ne t'aime pas"... ce qui a l'art de me tuer, tant de froideur XD) !

Mais bref, passons son physique, parce que la force du personnage ne réside pas là (ou pas tout à fait). Lorsqu'il rencontre Yamato, tout va basculer parce que pour une fois, la fille qu'il aime s’intéresse enfin à lui ! Mais lui, complétement à côté de ses pompes pense qu'elle aussi est amoureuse de son ami et fait tout pour l'aider (et lui éviter de pleurer comme toute les autres)... A ce moment-là, je l'ai déjà trouvé touchant. Ses sentiments ne le pousse pas à vouloir la fille pour lui, mais bien plus son bonheur... Mince, c'est un gars bien ce Takeo ! Et tout du long du manga, on vous sortira qu'il a la "classe", notamment notre petite Yamato.... Mais je suis sûre que toi aussi, tu te demande comment on peut trouver un personnage autant hors norme si classe... ?!


Eh bah tu sais quoi ? Moi en lisant ce manga et à plusieurs reprises je me suis vraiment dit qu'il était classe ! Par exemple, peu de temps après qu'ils aient commencé à sortir ensemble, Yamato se conduit un peu bizarrement et Takeo ignore pourquoi... Et la sœur de Suna lui dit alors qu'elle le trompe peut-être... Ce à quoi il répond "Même si c'est le cas, ce n'est pas un problème ! Ce qui me pose problème, c'est que Yamato se tourmente seule dans son coin."... La classe ! *.*

Si l'on jette rapidement un œil aux autres personnages (rapidement, pour que je ne te vende pas tous ce qui se passe dans le manga), Sunakawa, le meilleur ami de Takeo est sans doute le personnage plus présent avec Yamato. Et Sunakawa, dit le "beau gosse" de l'histoire est lui aussi un personnage vraiment attachant. Il se pose d'ailleurs pour Takeo en conseiller et soutient. Il fait un peu le lien afin d'aider Takeo et Yamato à y voir plus clair ! Et s'il a le physique d'un prince, il en a aussi le caractère ! Bref, j'avais peur qu'il s'agisse un peu d'un salop ou d'un personnage trop superficiel pour contraster, mais j'aime le rôle qu'il joue dans notre petit couple (et aussi de voir que l'amitié qu'ils se portent avec Takeo est une amitié vraiment "classe"). Yamato quand à elle, elle est choupinette mais j'avoue qu'elle se fait un peu éclipser en un certain sens par nos deux autres protagonistes, mais Takéo ne manque pas de lui garder une petite place auprès de lui.


Un manga complétement loufoque, bourré d'humour !



Le second point positif, après nos personnages, c'est bien l'humour omniprésent auquel le dessin d'Aruko, la dessinatrice, sied à merveille !

Tout commence avec les réactions exagéré de Takéo qui conduite à déformer son visage et t'arrache ainsi toujours un sourire au passage. Il y a aussi le fait qu'il soit toujours à côté de la plaque et tout cela en fait un personnage juste énorme (et rien à voir avec sa carrure) XD

Après c'est un peu dur à expliquer, mais par exemple, lorsque Yamato et Takeo se tiennent la main pour la première fois... Ils arrivent à se tromper ! Comment est-ce possible me dis-tu !? Jette donc un œil au scan que j'ai mis juste à côté *rires*

N'hésite pas non plus à feuilleter les volumes en librairie, même rapidement, tu devrais voir de quoi je parle assez facilement *smile*



... Mais non pas sans profondeur !

Oui, ce manga aurait pu se contenter d'être drôle et donc de jouer sur les clichés / stéréotypes sans forcément en souffrir... Mais Kazune Kawahara, la mangaka à l'origine du scénario, à décider d'aller plus loin et d’insérer un peu de profondeur dans ce manga... Pour notre plus grand plaisir !

On rencontre ainsi un Takeo classe qui se prend la tête (comme j'en ai parlé plus haut), une vrai relation entre Takeo et Suna (ce que dit par exemple Sunakawa à propos des autres filles dont Takéo est tombé amoureux), c'est qui va rendre ce manga plus poignant et m'a permit de m'attacher aux différents personnages par delà cette histoire et ce héros complétement loufoque !


Globalement et malgré mon appréhension (je savais que ça passerait ou ça casserait, mais qu'il ne pourrait pas y avoir un "bof, ça en plus"), Mon histoire est vraiment une très belle surprise que j'ai pris plaisir à lire, à relire (encore et encore) ! Il me tarde donc d'être en juillet (à la japan expo vu la date annoncée) pour avoir la chance de lire le troisième volume de cette magnifique série, complétement en décalage avec l'image classique du shôjo ! 




Chronique réalisé après la lecture des deux premiers volumes de la série

lundi 5 mai 2014

Hidan no Aria

Les butei sont des détectives privé et armé formé au sein d'une académie, la butei high school... Mais Kinji, notre héros, n'a qu'un rêve, quitter son lycée est arrêter d'être un Butei !

Il a donc pour cela déjà quitter la section Assault, section la plus dangereuse du lycée appelée "section des jours sans lendemain"... Mais c'était sans compter sur ce bus de 7h58 supposé le déposer à son lycée... Et qu'il à ce jour là loupé !

Comment un évènement si trivial pourrait changer la donne ? Et si je vous dit qu'en prenant son vélo, il s'est retrouvé l'otage d'une bombe placé par le célébrissime tueur de butei sur celui-ci et qu'entre celle-ci et l'engin armé qui le suit, sa vie ne tient désormais plus a bien grand chose... ?

Mais alors que la situation semble sans espoir, une jeune fille en parachute lui vient en aide en invoquant l'article un du code des butei. Cependant, tout ne tournera pas comme prévu et le combat obligera Kinji à entrer en mode Hysteria, ce mode qu'il déteste tant... Et à cause duquel la tranquillité à laquelle il aspirait tant pourrait bien ne rester qu'un songe !

12 Épisodes + 1 OAV - Série Terminée
Non Licencié en France


De l'action, des filles et flingues... <3

Oui, globalement si j'ai cherché à voir cet animé, c'est pour cette unique raison. La petite Aria m'avait tapé dans l’œil (j'adore ce genre de personnage... je sais, y'a pas plus stéréotypé mais ça me fait toujours un peu délirer) et ce coup de cœur n'a pas changé tout du long de la série.

L'histoire quand à elle se veut simple, aussi la simple introduction placé dans l'épisode 1 suffit à vous placer l'action dans son contexte, qui sont les butei et ce qu'ils font. Il n'y a bien que cette haine que l'état semble vouer au butei qui n'est pas expliqué... Mais on peut facilement supposer que n'étant pas sous leur joug, ils doivent fourer leur nez partout, même là où il le devrait pas.

Le contexte placé ainsi est plutôt cohérent et suffisament accrocheur quand on aime les séries d'actions comme moi... Il faut dire que d'emblé on retrouve notre héros au volant d'un vélo piégé à la bombe qui explosera s'il s'arrête, avec à ses trousses un engin téléguidé. Si certains titres pose l'action trop vite, ici c'était au contraire une bonne idée !

Petit à petit, on va étoffer cet univers et dévoiler petit à petit l'intrigue. Le rythme se veut plutôt bon, ni trop rapide, ni trop lent afin que tu aies le temps de replacer et d'intégrer le nom des différents protagonistes qui se veulent principaux. Et globalement cette intrigue, moi je l'aime bien, mais je ne vais pas trop développer puisque je ne sais pas comment faire (sans spoiler j'entends).

Si l'on regarde assez rapidement les personnages en mettant le héros de côté (puisque j'en parlerai juste après), on ne sort pas des stéréotypes utilisés dans les séries de type harem. La planche à pain qui s'énerve pour un rien, la fille limite nympho et la fille que rien ne semble affecter... Mais attention, elle est juste froide, pas inhumaine, hein XD Malgré tout, comme j'ai pu le dire, j'ai bien accroché à Aria ou encore à Shirayuki ou encore Riko, simplement parce que par delà le cliché vivant qu'elle sont, leur passé est un peu creusée, on cherche à leur donner une certaines profondeur (Riko et Shirayuki n'ont quand même pas eu une vie bien simple =.=") et puis... Que sans elle, il y aurait une bonne histoire, mais sans personnage notable *rires*

Globalement l'histoire n'est donc pas extraordinaire, mais elle se tient suffisamment et là encore, je dois bien avouer que malgré tout ce que je vais pouvoir dire juste après... Je l'ai dévoré cette série... ! Et plus j'écris cette chronique, plus j'ai l'impression que j'aurais pu faire un copier / coller de celle de Machine doll wa kizutsukanai tant ces deux séries ont des points forts / faibles quasiment identique !



Un univers mal construit et un héros ayant le charisme d'une nouille avec le sang qui boue à la moindre petite culotte en vue...

Oui, une fois n'est pas coutume ! Même si j'ai franchement adoré cet animé, il n'en avait pas moins un certain nombre de défaut allant d'un "simple avis personnel sur la question" à des éléments bien plus concret. Et au final, on retrouve beaucoup de défaut (comme je l'ai dit juste avant) que j'avais déjà constaté dans Machine doll wa kizutsukanai (y'a aucun rapport entre les deux animés, c'est juste un constat que je me fais).

Commençons par le mode Hysteria (je sais plus trop quoi) de Kinji... En fait non, commençons par Kinji en lui-même. Je trouvais le héros de Machine doll wa kizutsukanai insipide... Pour Kinji, c'est encore plus spécial que ça. Voyons, d'ordinaire ce gars n'est pas doué et se place presque en victime de son propre sort, mais il ne fait pas spécialement grand chose pour s'en sortir non plus (ou alors, il se cache vachement bien). Tu le détestes pas, mais même si une fois de temps en temps tu t'en fais (un tout petit peu et encore) pour lui, le reste du temps il est là mais on s'en fou pas mal. Ensuite, on insère assez rapidement son mode Hystéria, ou une version plus ou moins imbu de lui-même, mais également amélioré puisque lui semble juste "trop génial". Attention, il ne s'agit pas là d'une maladie mentale (même si ça en à tout l'air) mais bien d'une particularité génétique de sa famille... Mais bien sûr ! Alors certes, il gagne en charisme d'une certaine façon, mais pas en sympathie... Donc c'était complétement inutile !

Ce qui rends ce héros invisible complétement imbuvable ! Le must résidant dans la façon de déclencher cette particularité... Le ecchi, parce que voir des sous-vêtements ou deux nanas en train de se tripoter, y'a que ça de vrai pour réveiller notre mâle... !  =.="

On en arrive donc au ecchi moyenne justifié par ce mode hystéria ou comment en faire des couches pour... Attirer les hommes (les vrais ?) qui continuerons de s'imaginer qu'une fille qui chute peut avoir son tee-shirt qui remontera suffisamment pour qu'on voit son soutiens gorge... Je me suis jusqu'ici pas mal gamelée et d'expérience, je peux dire que ça ne m'est jamais arrivé ! Alors honnêtement, il faut arrêter ce genre de cliché (parmi bien tant d'autre) qui sont juste lourd et franchement pas utile... Merde, les filles aussi ça regarde des shonen, alors on voudrait bien voir autre chose que ce genre de conneries quoi ! (et puis sérieusement, combien de mecs vont regarder un animé pour ça, faut aussi arrêter de les prendre pour des c**)

Et pour finir, je parlerai d'un univers archi, ultra, super mal présenté. Je sais, il y a beaucoup de superlatif, mais jusqu'ici je n'avais jamais vu ça ! Si l'histoire se tient, on arrive ici par exemple à te parler d'une chose dans un épisode, sans jamais te dire ce que c'est. Donc par exemple quand on parlait de "Choutei", naturellement vu le personnage désigné, j'ai pensé au nom d'un groupe ennemi et en fait, c'est même pas ça... Et cette triste vérité, tu ne l'apprends que 1 épisode plus tard. Bah oui, c'est pas essentiel alors on te le donne... Pour meubler ? Même problème dans les relations des personnages, si dans Machine doll le problème ne se pose pas puisque le héros vient d'être transféré, ici il était déjà là... Mais jamais on ne prends pas le temps de te dire que Shirayuki est par exemple son ami d'enfance... Enfin si, dans l'épisode 6... Autant dire que tout n'est pas franchement super bien inséré...

Quand à l'histoire, elle garde un petit gout d'inachevé, parce que l'EU (enfin IU apparemment d'après Wiki), organisation plutôt mystérieuse continue d'exister et on ignore encore ses desseins ainsi que d'autres petites choses du même genre.


Globalement, l'histoire m'a malgré le pavé de défauts (défouloir) que je viens d'éditer vraiment plue. Mais comme tu le vois, je reste réaliste, même quand j'adore quelque chose *fière d'elle*. A présent, je guette une éventuelle saison 2 qui répondrait aux questions restée en suspends, j'ai d'ailleurs bon espoir puisque la série de roman dont l'animé est adapté compte quatorze volumes et est toujours en cours ~


 


Chronique réalisée à partir des 12 épisodes de la série.